Manifeste
L’approche par les Us-âges, tient compte de l’Humain dans sa globalité
Nous sommes tous philocales, biophiles, additionnels et pluriels. La qualité de vie de chacun-nes est à bâtir sur ces principes fondamentaux. Leur prise en compte donnera à votre projet un supplément d’âme et un bien-être aussi singulier qu’attendu.
La santé mentale et physique de l’Homo biophile, philocale, additionnel et pluriel, à travers ses us et ses âges, passe par la bonne santé d’un patrimoine existant revisité et la bonne santé d’une biodiversité respectée.
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Construire l’ordinaire de demain
Que l’on soit large, fin, grand, petit, pauvre, riche, jeune, vieux, jaune, rose, noir, musulman, chrétien, juif, bouddhiste, homme, femme, non genré, fragile, fort, handicapé, valide, que l’on soit un Homo du passé, du présent, ou de l’avenir, nous sommes toutes et tous biophilie, philocalie, additionnels et pluriels à travers nos âges et nos Us. En cela, allier santé mentale et santé écologique est LA voie du salut.
L’art du mieux vivre
Ou comment faire tomber les résistances pour dessiner un monde pacifié
Architecte DPLG, passionnée d’anthropologie et de psychologie, mue par la philosophie, est re-nommée par ses pairs, architecte en psycho-sociologie de l’architecture et bâtisseuse de lien social. Lorsque ses clients d’aujourd’hui venaient la chercher hier, c’était déjà pour sa vision humaniste et élargi des questions de handicap environnementaux, sociétaux, sensoriels, mentaux, et physiques.
Travailler et apprendre « avec », oeuvrer pour impulser le « par soi-même », « dans la relation à l’autre » et « le respect du beau » auquel tout le monde a droit, ont toujours été ses maîtres mots.
Un challenge en soit il y a 25 ans. Un temps où les mots bienveillance, Humanité, mieux être, santé mentale, douceur de vivre, étaient des mots « de bisounours » dans le milieu du bâtiment. Il y en eu, de grands moments de solitudes et de découragements qui l’ont faite se remettre en question. a la question ‘Pourquoi tant de résistance ?’, elle s’est sans cesse, appliquée la règle des 2 P, Pugnacité et Patience. A la fois intuitive et pratique, forte d’un esprit d’analyse, d’écoute et d’observation sans faille, elle a su sortir des logiques sclérosantes de gestion de surfaces et s’inscrire dans un monde complexe et épais, avec un vrai souci du vivant et de ses interdépendances.
« Se donner les moyens d’accueillir la nature en ville, la rendre plus verte c’est adoucir l’Homo en le respectant dans sa biophilie »
Nadia Sahmi, bâtisseuse de lien social
l’art de bâtir Humain
Nous vivons une période de transition durant laquelle les us-âges prennent le pas sur les régulations et la première question à se poser est : comment accompagner les décideurs, financeurs, MO et Moe qui tentent de suivre le rythme ? Alors que le métier est toujours en retard sur les us-âges et la convivialité à faciliter entre les espèces.
La conscience autour de la nécessité de se mettre au service des fonctions cognitives, des affects et du sensible s’éveille. La demande d’accompagnement en ce sens commence à être significative. On sent une volonté d’apprendre, de corriger et de faire évoluer des modèles dépassés. Or, pour corriger nos dérives environnementales et sociétales, il est urgent de faire cohabiter écologie et humanité, en respectant les us et la santé des deux, en sortant de l’opposition homme/nature, parce que nous sommes interdépendants. Parce que nous sommes un.
En cela et compte tenu des urgences sociétales et environnementales, il devient nécessaire de ré-inventer le rôle citoyen de nos métiers en ré-introduisant l’Homo et son cycle de vie dans toutes ses dimensions, dans tous les domaines d’interventions : bâti, organisationnel, technologique et humain.
Suivre un leader du troisième type
Nous vivons une période de transition au coeur de laquelle la question du vivant et de ses us-âges est en train de prendre le pas sur les régulations.
Il devient nécessaire de considérer ce que l’on vie en notre fort intérieur et de ne plus nous contenter de ce qui est donné à voir à l’extérieur. « Faire une place aux Us-âges en créant des synergies », c’est faire évoluer les modèles existants. C’est apprendre à dire « non » à de nombreuses habitudes qui nous usent. C’est dire « oui » à de nouvelles pratiques, à de nouveaux modèles de transitions « plus soutenants » qui nous permettent de nous épanouir.
Ce sont ces dimensions universelles et atemporelles qui, aujourd’hui, devraient guider notre main, nos politiques, nos réflexions, dès la naissance même de idée de faire, d’un appel à candidature, d’un programme, dès l’esquisse. Parce que les choix qui en découlent impactent toutes les formes de santéS, par-delà les seules intentions de cadrer, abriter et contenir les corps.
C’est aujourd’hui une conviction de plus en plus partagée ‘que nous avons aussi, nous autres, bâtisseurs, une part de responsabilité dans les égarements de nos cités’ et que nous devons participer à en re-humaniser le plus grand nombre. Donner à comprendre que si certains de nos habitats sont ‘dé-pacifiés’, c’est aussi parce que nos plans d’urbanisations ont négligés l’essence même de l’Homo Bio-phi-add-plu. Le comprendre, c’est se donner les moyens d’être plus respectueux du vivant, en dépassant les noeuds idéologiques ou corporatistes et en décloisonnant les métiers, les espaces, les politiques, les lois, … Dit autrement, c’est donner vie à de nouvelles alternatives en ouvrant le champ des possibles.
« Une approche leader qui défend des valeurs sur lesquelles on ne doit plus transiger pour construire le monde pacifié de demain »
Nadia Sahmi, bâtisseuse de lien social
ENGLISH VERSION BELOW
Building the ordinary of tomorrow
Whether one is large, thin, tall, small, poor, rich, young, yellow, pink, black, muslin, Christian, Jewish, Buddhist, female, male, non-gender, fragile, strong, disabled, able-bodied, whether we are a Human from the past, the present or the future, we are all biophilic, philocaly, plural and emergent throughout the ages and our Use. In conclusion, associating mental health with ecological health is THE path to salvation.
The Art of Living Better
Or how to overcome the resistance to creating a pacified world
An Architect DPLG, passionate about anthropology and psychology, touched by philosophy and praised by her peers, she is an architect in the psycho-sociology of architecture and she is a creator of social connections. When her clients of today were looking for her yesterday, it was already for her humanist vision and her broader view of environmental, social, sensory, mental and physical handicaps.
Working and learning “with”, striving to stimulate “by oneself”, “in connection with others” and “the respect of beauty”, to which everyone is entitled, have always been her hallmark.
This was a challenge in itself 25 years ago. At this time, the terms kindness, humanity, well-being, mental health and living a good life, were too utopian for the building industry. There were many moments of solitude and discouragement that made her question herself and her whole process. Why was she facing so much resistance from the world? To answer this question, she pushed herself to live by the rule of Double-P: Pugnacity and Patience.
As intuitive as practical, with a strong, analytical mind, and faultless listening and observation skills, she was able to break away from the paralyzing logic of surface-management and become part of a deep and complex world, with a real concern for life and its interdependencies.
“Working to welcome nature into the city, bringing more greenery, it will soften the Homo by respecting him in his biophilic aspect.”
Nadia Sahmi
The art of construction
We are living in a period of transition in which our use-age is taking precedence over regulations. The first question to ask ourselves is: How can we help the decision-makers, the financers , Project Managers and contractors attempting to keep up with the pace? Whilst the industry is already behind in terms of use-age and living together with all species.
A recognition of the importance of channelling our resources towards cognitive functions, the effects awareness is beginning to occur. The need for support to move in this direction is becoming significant. One can sense a real desire to learn, to rectify, to evolve the old-fashioned methods. However, in order to redress our environmental and social blunders, it is urgent to allow ecology and humanity to co-exist, by respecting use and the health of both, by exiting the “man against nature” paradigm, because we are interdependent. Because we are one.
Taking into account this, including the societal and environmental predicament, it is becoming necessary to reinvent the role of the citizen in our professions by re-introducing the Human being in his life-cycle in all its dimensions, in all areas of intervention: built, organizational, technological and human.
We are living in a transitional period at the heart of which the question of the living and where the centre-point is the fact that, the living and Use-ages are taking precedence over the regulations.
It is becoming necessary to consider what we live in our inner-strength and to no longer be satisfied with what can be seen from the outside. “Making a place for Use-ages by creating synergies” is to help existing models evolve. It is learning to say “no” to many habits that wear us out. It means saying “yes” to new practices, new models of “more sustainable” transitions that allow us to thrive.
It is these universal and timeless processes which should be leading the way; our politics, our thinking since the very beginning of even just an idea, or the call for a nomination, or a program or a simple sketch. The resulting choices impact all forms of health, beyond the sole intention to suit, shelter and contain the body.
Today it is an increasingly shared conviction that we too, as builders, have a share of the responsibility in the misguidance of our cities and that we must participate in re-humanizing as many as possible.
Understanding that if some of our habitats are ‘de-pacified’, it is also because our urban planning has neglected the very essence of Homo Bio-phi-emer-plu. To understand it is to give oneself the means to be more respectful of the living being, by overcoming ideological or corporate blocks and by breaking down the barriers between professions, spaces, policies, laws, etc. In other words, it means giving life to new alternatives by opening up the field of possibilities.