Manifeste

L’approche par les Us-âges, tient compte de l’Humain dans sa globalité

Nous sommes tous philocales, biophiles, additionnels et pluriels. La qualité de vie de chacun-nes est à bâtir sur ces principes fondamentaux. Leur prise en compte donnera à votre projet un supplément d’âme et un bien-être aussi singulier qu’attendu.

 

La santé mentale et physique de l’Homo biophile, philocale, additionnel et pluriel, à travers ses us et ses âges, passe par la bonne santé d’un patrimoine existant revisité et la bonne santé d’une biodiversité respectée.

 

 

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Nadia Sahmi us ages architecte AMOA

"L’architecture doit réapprendre à dialoguer avec le monde du vivant, TOUT le vivant."

Nadia Sahmi

Construire l’ordinaire de demain

Que l’on soit large, fin, grand, petit, pauvre, riche, jeune, vieux, jaune, rose, noir, musulman, chrétien, juif, bouddhiste, homme, femme, non genré, fragile, fort, handicapé, valide, que l’on soit un Homo du passé, du présent, ou de l’avenir, nous sommes toutes et tous biophilie, philocalie, additionnels et pluriels à travers nos âges et nos Us. En cela, allier santé mentale et santé écologique est LA voie du salut.

L’art du mieux vivre

Ou comment faire tomber les résistances pour dessiner un monde pacifié

Architecte DPLG, passionnée d’anthropologie et de psychologie, mue par la philosophie, est re-nommée par ses pairs, architecte en psycho-sociologie de l’architecture et bâtisseuse de lien social. Lorsque ses clients d’aujourd’hui venaient la chercher hier, c’était déjà pour sa vision humaniste et élargi des questions de handicap environnementaux, sociétaux, sensoriels, mentaux, et physiques.

 

Travailler et apprendre « avec », oeuvrer pour impulser le « par soi-même », « dans la relation à l’autre » et « le respect du beau » auquel tout le monde a droit, ont toujours été ses maîtres mots. 
Un challenge en soit il y a 25 ans. Un temps où les mots bienveillance, Humanité, mieux être, santé mentale, douceur de vivre, étaient des  mots « de bisounours » dans le milieu du bâtiment. Il y en eu, de grands moments de solitudes et de découragements qui l’ont faite se remettre en question. a la question ‘Pourquoi tant de résistance ?’, elle s’est sans cesse, appliquée la règle des 2 P, Pugnacité et Patience. A la fois intuitive et pratique, forte d’un esprit d’analyse, d’écoute et d’observation sans faille, elle a su sortir des logiques sclérosantes de gestion de surfaces et s’inscrire dans un monde complexe et épais, avec un vrai souci du vivant et de ses interdépendances.

 

« Se donner les moyens d’accueillir la nature en ville, la rendre plus verte c’est adoucir l’Homo en le respectant dans sa biophilie »

Nadia Sahmi, bâtisseuse de lien social

l’art de bâtir Humain

Nous vivons une période de transition durant laquelle les us-âges prennent le pas sur les régulations et la première question à se poser est : comment accompagner les décideurs, financeurs, MO et Moe qui tentent de suivre le rythme ? Alors que le métier est toujours en retard sur les us-âges et la convivialité à faciliter entre les espèces.

La conscience autour de la nécessité de se mettre au service des fonctions cognitives, des affects et du sensible s’éveille. La demande d’accompagnement en ce sens commence à être significative. On sent une volonté d’apprendre, de corriger et de faire évoluer des modèles dépassés. Or, pour corriger nos dérives environnementales et sociétales, il est urgent de faire cohabiter écologie et humanité, en respectant les us et la santé des deux, en sortant de l’opposition homme/nature, parce que nous sommes interdépendants. Parce que nous sommes un.

En cela et compte tenu des urgences sociétales et environnementales, il devient nécessaire de ré-inventer le rôle citoyen de nos métiers en ré-introduisant l’Homo et son cycle de vie dans toutes ses dimensions, dans tous les domaines d’interventions : bâti, organisationnel, technologique et humain.

Suivre un leader du troisième type

Nous vivons une période de transition au coeur de laquelle la question du vivant et de ses us-âges est en train de prendre le pas sur les régulations.

 

Il devient nécessaire de considérer ce que l’on vie en notre fort intérieur et de ne plus nous contenter de ce qui est donné à voir à l’extérieur. « Faire une place aux Us-âges en créant des synergies », c’est faire évoluer les modèles existants. C’est apprendre à dire « non » à de nombreuses habitudes qui nous usent. C’est dire « oui » à de nouvelles pratiques, à de nouveaux modèles de transitions « plus soutenants » qui nous permettent de nous épanouir.

 

Ce sont ces dimensions universelles et atemporelles qui, aujourd’hui, devraient guider notre main, nos politiques, nos réflexions, dès la naissance même de idée de faire, d’un appel à candidature, d’un programme, dès l’esquisse. Parce que les choix qui en découlent impactent toutes les formes de santéS, par-delà les seules intentions de cadrer, abriter et contenir les corps.

C’est aujourd’hui une conviction de plus en plus partagée ‘que nous avons aussi, nous autres, bâtisseurs, une part de responsabilité dans les égarements de nos cités’ et que nous devons participer à en re-humaniser le plus grand nombre. Donner à comprendre que si certains de nos habitats sont ‘dé-pacifiés’, c’est aussi parce que nos plans d’urbanisations ont négligés l’essence même de l’Homo Bio-phi-add-plu. Le comprendre, c’est se donner les moyens d’être plus respectueux du vivant, en dépassant les noeuds idéologiques ou corporatistes et en décloisonnant les métiers, les espaces, les politiques, les lois, … Dit autrement, c’est donner vie à de nouvelles alternatives en ouvrant le champ des possibles.

« Une approche leader qui défend des valeurs sur lesquelles on ne doit plus transiger pour construire le monde pacifié de demain »

Nadia Sahmi, bâtisseuse de lien social