Quartier Pau Saragosse

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Un quartier de 14 000 habitants en désuétude, vieillissant et dont nombre d'habitants souffraient d’isolement.

Commanditaire

Communauté d’agglo Pau Béarn Pyrénées, Agglomération de Pau, Pau Béarn Habitat

Mission d'AMO

La commande : le 'Maintien à domicile' de l’habitant avançant en âge en améliorant la qualité de vie dans leur logement.

 

La re-formulation de la commande : œuvrer au 'Maintien sur son lieu de vie' afin d’éviter le confinement à domicile et l’isolement résultant du seul maintien à domicile.

Voir la réalisation

Besoins réels et inconscients

Bien au-delà du maintien à domicile, que l’on soit vieillissant, paupérisé ou en situation de handicap, ROMPRE L’ISOLEMENT c'est MAINTENIR EN MOUVEMENT. Pour maintenir en santé physique et mentale et favoriser le bien vieillir, il est nécessaire "d'architecturer le lien". A commencer par organiser "l'aller vers l’habitant en cessant d’exiger de l’Habitant qu’il vienne à nous", dans un premier temps. Le temps de traiter le sentiment de Honte “je ne le vaux pas”, le sentiment de peur ou le sentiment de rejet, en favorisant les aménagements qui invitent au mouvement, donc à rompre l’isolement, dans les 3 m, le premier triangle, les 30m, les 300m, ce, avant même de considérer le dernier km.

Méthodologie

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressembleraient nos lieux de vieS, nos villes et nos territoires si tous les programmes de constructions  avaient toujours intégrés, l’Humain dans toutes ses dimensions, philocale, biophile, pluriel (Us-âges), additionnel et, de fait, la santé mentale de tout habitant comme constante incontournable à tout aménagement ?

Durant les études, nous nous sommes donnés les moyens de : renforcer la place de la nature dans le quartier pour le rendre plus vert et adoucir l’occupant-visiteur en le respectant dans sa biophilie ; renforcer la place des Us à travers les âges des pieds d’immeubles, des communs, des appartements pour maintenir les occupants pluriels et additionnels en mouvement et en lien ; redonner des couleurs au quartier pour respecter la philocalie des occupants-visiteurs.

 

En opposition à des programmes purement fonctionnels, rationalistes, traditionalistes, enfermés dans des paradigmes consensuels, dominants, dépassés, conditionnés par des Habitus et des Personas d’un autre temps.

"...renforcer la place de la nature dans le quartier pour le rendre plus vert…"

Le plus

Cette approche systémique, organisationnelle, humaine, bâti et technologique, mise en place avant le COVID a anticipé tous les nouveaux besoins sociétaux, exigeant de l’innovation, de la réversibilité et surtout, de l’aller vers, en imposant de revisiter l’Habitat sous le prisme de la lutte contre “les vies volées et rabougries par le confinement à domicile”, que tout le monde a vécu dans sa chair. Pour faire une place au télé-travail, télé-école, télé-loisir, télé-soins, télé-partage, télé-art, à l’ambulatoire, aux soins, aux livres, à l’alimentation, … au pied de chez soi, dans des halls de partages, sur des pieds d’immeubles de partage, dans les 3m, le triangle, 30m, 300m, le dernier km.

L'anecdote

Les Habitants des autres quartiers viennent profiter des espaces verts, ludiques, des façades colorées, des services créés dans le quartier Saragosse et exigent maintenant que leurs quartiers bénéficient aussi des aménagements dont ont bénéficié les habitants du quartier Saragosse.

L'écueil persistant

Les habitudes programmatiques, conceptuelles et constructives ont ‘la dent dure’. Dit autrement, elles sont lentes à faire évoluer et, de fait, certains nouveaux aménagements et travaux, situés au dehors du quartier Saragosse, n’ont pas encore intégrés ces nouvelles pratiques.