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LA MAF – CSTB

 

En 1997, je posais la question suivante : Pourquoi, malgré la loi de 1975 et le livre illustré de Louis Pierre Grosbois, notre profession ne parvient-elle toujours pas à concilier les besoins des personnes les plus vulnérables de la société avec l’acte de bâtir ?

 

En réponse, un mot, une évidence s’est imposée à moi : décousu.

C’est alors que j’ai conceptualisé « la chaine de déplacement » : le lien manquant.

 

Passionnée de sociologie et d’architecture, j’ai observé la façon de penser et d’agir des personnes en situation de handicap et j’ai identifié « le lien manquant » à la diversité de leurs usages. De cette volonté à reconsidérer les relations entre les individus et l’environnement bâti, de grands principes se sont dégagés que le CSTB m’a permis de développer dans un premier ouvrage en 1997.

 

Assistée de mes amis du milieu associatif, j’ai proposé d’appliquer cette méthode interactive, ce « lien en mouvement », aux modes de conceptions et de construction des Moe, architectes, MO constructeurs et aménageurs.

 

Des années plus tard, mes idées qui émergeaient doucement et dérangeaient grandement furent largement récompensées : la chaîne de déplacement est devenue la colonne vertébrale de la loi de février de 2005 sous l’impulsion du cabinet de M. Le Président de la République, Jacques Chirac.

 

À ces études comportementales, politiques, techniques et législatives, s’est mêlée la reconnaissance de quelques-uns de mes pairs à la MAF (Mutuelle des Architectes Français) et au CSTB qui m’ont donné l’occasion de publier mes réflexions.

 

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Puis, à force de repenser les liens qui unissent les hommes à l’acte de bâtir, une nouvelle évidence s’est imposée, la chaine de déplacement devait évoluer pour devenir « la chaine de déplacement ET de participation ».