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Logement évolutif : le rapport à la poubelle ?

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Architecte assistante à la maîtrise d’ouvrage (AMO) spécialisée en accessibilité et qualité d’Us-âges, Nadia Sahmi estime « qu’à la base, le logement évolutif était une bonne idée, mais sans obligation réglementaire forte et sans sanction à la clé, il est resté de l’ordre de chantiers expérimentaux. Il aurait fallu inverser et simplifier le processus avec 100% de lieux de vie accessibles a minima et évolutifs a maxima, pour maintenir la possibilité de pouvoir passer du plus au moins pour un acquéreur lambda, avec obligation de chambre à vivre et salle d’eau aux dimensions minimum d’accessibilité.

 

Notamment, pour tous les locataires et acquéreurs qui ne souhaitent pas « survivre » dans des chambres de 9m² et 2,30m sous plafond. C’est vraiment dommage, car l’avenir est là. Obliger la réalisation de tous les immeubles de bureaux, d’Établissements Recevant du Public et d’habitations en poteaux/poutres, avec chape incluant siphon de sol et terrasses-balcon accessibles de plain pied, pour les rendre évolutifs à court, moyen et long terme, relèverait d’une intelligence collective bénéfique pour l’habitant dont on respecterait enfin toutes les différences de corporalités et de sensorialités à travers les âges et la vie. Et, dans le même temps, cela nous permettrait de répondre intelligemment à l’urgence du zéro artificialisation net des sols en se donnant les moyens de remodeler l’existant à l’infini. »

Logement evolutif yanous