Repenser la mobilité douce à partir de la personne

La mobilité ne doit pas bousculer, elle doit accompagner. Respecter la personne, c’est partir de ce qu’elle est capable de faire ici et maintenant, sans la brusquer. Trop souvent, les aménagements imposent des usages sans tenir compte des capacités réelles des individus.

La mobilité douce commence au pied de la personne, chez elle. Elle commence dans le logement, puis se poursuit sur le palier, dans le hall partagé, la cour, les premiers mètres autour du domicile. Ce sont les 300 mètres d’autonomie qui permettent à chacun de rester acteur de sa vie quotidienne.

Cela suppose d’associer dès le départ les services d’aménagement pour penser des solutions à échelle humaine, au plus près des usages, dans des périmètres accessibles et familiers.